João Ferreira (GUE/NGL), par écrit. – (PT) La version finale de ce rapport contient des points positifs et négatifs qui se contredisent.
Il part du mauvais pied en subordonnant la robustesse et la durabilité de la croissance économique aux besoins des entreprises. La croissance économique est faite pour la population. Ce sont les travailleurs qui créent la richesse et la croissance économique et la production doit être organisée pour eux et pour satisfaire les besoins sociaux, et non pour réaliser des profits. L’organisation de la production matérielle afin de réaliser des profits, et non pour satisfaire les besoins des citoyens, génère pauvreté et chômage, alors que ce rapport est justement censé lutte contre ces problèmes.
Nous distinguons également des points positifs, en particulier lorsque le rapport évoque la refonte des politiques de privatisation en ce qui concerne les services publics tels que l’eau, l’assainissement et les services d’intérêt général, le soutien des services publics et la nécessité d’éradiquer les paradis fiscaux.
Nous estimons pour notre part que l’objectif proposé ne peut être atteint que si les relations économiques et commerciales sont restructurées, en rompant immédiatement avec le néolibéralisme, les accords de libéralisation des échanges instaurés dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce et les accords de libre-échange en place ou en cours de négociation, si nous effaçons les dettes extérieures et le service de la dette des pays en développement et si les politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions financières internationales sont abolies.